Roselyne Bachelot au cœur d’une nouvelle polémique

Une violente polémique fait actuellement rage au sein de la classe politique. Ce samedi quinze août, neuf mille spectateurs se réunissaient au Puy du Fou situé sur la commune des Epesses. En Vendée pour assister à l’un des plus beaux spectacles donné dans le complexe de loisirs de Philippe de Villiers, proche du président de la République.

Et ce alors même que la limite est fixée jusqu’à nouvel ordre à cinq mille spectateurs en raison de la crise sanitaire liée à la maladie Covid-19. Largement critiquée par plusieurs artistes, la ministre de la culture Roselyne Bachelot a confié au journal le Parisien. Que l’amitié qui existe entre Emmanuel Macron et Philippe de Villiers n’a pas influencé la dérogation préfectorale.

« Il n’y a aucun fait du prince », se justifie l’ancienne animatrice, avant d’ajouer. « Le préfet de la Vendée a examiné les dispositions du protocole sanitaire présenté par les organisateurs. Et fait en lien avec l’agence régionale de santé ». Pourtant plusieurs artistes, comme Matt Pokora, critiquent les récentes décisions prises par la machine présidentiel. Qu’ils comparent à une très mauvaise blague. La ministre de la culture insiste. La situation en Vendée « n’est pas comparable aux salles de concerts et aux événements culturels. La capacité initiale est grande et peut permettre d’envisager d’accueillir neuf mille spectateurs en respectant les gestes barrières ».

Roselyne Bachelot nie tout passe-droit pour Philippe de Villiers

Accusée d’avoir accordé une dérogation en douce à l’ancien ministre, celle qui suscite l’admiration de ses confrères. S’insurge : « Imagine-t-on que je tricote en me moquant du monde artistique, Je n’ai pas de goût pour le tricot ». Des éclaircissements à ce sujet qui peinent à convaincre les opinions publiques. Cepandant, Roselyne Bachelot reste sur sa position, position que nous avons encore entendue ce lundi dix-sep août. Le parc de loisirs de Philippe de Villiers « n’a eu aucun passe-droit » et d’ajouter, « ceux qui la demanderont, l’obtiendront ».

Lundi matin, le journaliste Nicolas Poincaré rappelait à Roselyne Bachelot les mots de l’ancien Président du Mouvement pour la France, au moment du déconfinement. Qui avait déclaré que son parc de loisirs allait alors rouvrir sous peu. Une information qu’il expliquait tenir d’un entretien téléphonique avec le président de la République. « Moi, ce que dit Philippe de Villiers ne m’intéresse pas. Je suis ministre de la Culture. Je dois à la fois assurer la pérennité du spectacle vivant et respecter les règles sanitaires », a confié la femme politique.