
Près de 13 ans après les faits de l’affaire Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République connaîtra prochainement son sort. Et la pression monte petit à petit.
L’ancien chef de l’État a été entendu une nouvelle fois par le juge d’instruction en charge du dossier sur les soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de deux mille sept; rapportent nos confrères de Mediapart. Le procès de l’ancien locataire de l’élysée; mis en examen en mars 2018 pour « corruption passive dans l’exercice de ses fonctions officielles »; « recel de détournement de biens publics » et « financement illégal de la campagne dans le contexte des élections présidentielles de 2007 »; se tiendra entre le vingt-trois novembre et le dix décembre, après avoir été reporté à 2 reprises par le tribunal.
Empêtré dans cette sombre affaire depuis six ans et les révélations du journal le Monde; l’ancien président de la République risque gros. En deux mille dix-huit, au lendemain de l’entretien qu’il a donnée suite à son placement en garde à vue dans les locaux de la police; le quotidien L’Observateur a estimé qu’il pourrait être condamné à une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement; et à des amendes illimitées s’il est reconnu coupable. Les peines n’étant pas cumulatives, l’ancien chef de l’État ne pourrait pas être condamné à une plus longue peine d’emprisonnement.
Nicolas Sarkozy : son procès approche, et il risque gros