Nicolas Hulot : un coup d’éclat qui a suscité la colère de Macron

Mardi vingt-huit août deux mille dix-huit, Nicolas Hulot est l’invité spécial de Nicolas Demorand et Léa Salamé sur les ondes de France Inter. Pour évoquer ses efforts en tant que pionnier de la cause environnementale en France.

Et ce jour-là, ça fait presque quinze mois qu’il a accepté la proposition du président de la République Emmanuel Macron et si en façade, tout semble se passer très bien. Malheureusement la réalité est tout autre pour celui qui est déjà pris sa retraite. Comme vont s’en rendre compte Nicolas Demorand et Léa Salamé. L’ancien ministre de la Transition économique et solidaire prend alors une décision radicale dans quelques secondes. Qu’il annonce en direct à la grande surprise générale des journalistes de la station mais aussi le locataire de l’Élysée.

« Je vais prendre pour la première fois la décision la plus difficile de ma vie. Jee ne veux plus me mentir. Jer ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur sur ces enjeux-là. Et donc, je prends la décision de quitter le gouvernement aujourd’hui, » a déclaré Nicolas Hulot en direct à la radio. Un événement marquant pour la station, « un long moment de grâce », un scoop inattendu. La machine présidentielle est soufflé par cette décision inattendue, selon des révélations du journal Le Parisien.

Nicolas Hulot : les dessous de sa démission

Alors que l’ancien ministre de la Transition économique et solidaire réalise un coup d’éclat, le président de la République se trouve dans ses appartements privés du Palais présidentiel. Comme la plupart des français, il apprend la mauvise nouvelle en écoutant France inter, il était furieux. Surement mécontent et irrité de ne pas avoir été informé de cette décision et des raisons qui la motivent. Un proche collaborateur d’Emmanuel Macron dénonce « une muflerie », comme le rapportent nos confrères du journal Le Parisien.

Selon toujours nos confrères. Nicolas Hulot ne s’épanouissait pas dans son travail au sein du gouvernement. “Ça n’allait jamais comme il le voulait. Il n’était pas heureux dans son travail, mais au contraire malheureux”. Dévoile un ministre auprès du quotidien.” Nicolas Hulot n’aurait pas supporté la forte pression médiatique orchestrée par les journalistes. Ainsi que “les polémiques qui défraient la chronique autour de son patrimoine”, précise le journal. Mais jusqu’au le vingt-huit août deux mille dix-huit, rien ne présageait la décision radicale de l’ancien ministre de la Transition écologique.