
Travailler au palais présidentiel demande de l’autodiscipline et des sacrifices personnels considérables et beaucoup d’énergie et de dynamisme. Le président de la République Emmanuel Macron n’est pas le seul à être stressé et cassé.
Il y a quelques semaines, une conseillère stratégique du chef de l’État; en fonction depuis maintenant près de deux ans, a décidé d’abandonner le navire. Nathalie Baudon est en fait partie pendant la pandémie de covid-19, mais sa décision stratégique avait été prise depuis plusieurs mois. Au palais présidentiel, d’autres conseillers stratégiques et fonctionnaires ont, comme Nathalie Baudon, jeté l’éponge et décidé de se retirer de l’Élysée. Notamment au sein de la cellule diplomatique du président de la République. Ces dernières semaines, les arrêts maladie et les démissions s’enchaînent à un rythme élevé. Au point que le locataire de l’Élysée lui-même a demandé des travaux d’audit pour tenter de comprendre ce qu’il se passait au palais présidentiel.
Selon nos confrères du magazine Elle; la présidence de la République a notamment déclenché une enquête approfondie il y a quelques semaines; enfin d’éclaircir la situation à propos de cette tendance, et de comprendre bien la nature de ces tensions palpables; qui règne depuis plusieurs mois derrière les portes du palais présidentiel. Emmanuel Bonne, ancien ambassadeur de France au Liban et chef de la cellule diplomatique; et son collaborateur, Alice Rufo, nommés par certains proches du président de la République; comme « les Thénardier » en interne pour leur management plus difficile, sont au centre de toutes les attentions.
Emmanuel Macron déclenche un audit