
Ce mercredi 18 juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé l’arrêt définitif des essais cliniques sur la chloroquine et son dérive l’hydroxychloroquine. Estimant qu’il n’existe pas de preuve scientifique indiquant que le traitement permet de réduire le taux de la mortalité et la morbidité. Surtout chez les personnes âgées, à l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection de Marseille. Où l’on a traité près de 4000 patients avec cet antipaludéen, on demeure convaincu de l’inverse.
L’OMS a annoncé l’arrêt dans les phases 1, 2 et 3 des essais cliniques sur la chloroquine en tant que traitement potentiel des patients testés positifs au nouveau coronavirus. Arrivant à la conclusion que cette molécule ne réduisait pas leur taux de mortalité morbidité. Pour l’agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies. « Les preuves cliniques suggèrent fortement que l’hydroxychloroquine lorsqu’on la compare avec les traitements. Habituels des malades hospitalisés pour le nouveau coronavirus n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité et de la morbidité surtout chez les personnes âgées ». A annoncé la professeur Ana Maria Henao Restrepo, de l’Organisation mondiale de la santé. Au cours d’une conférence de presse virtuelle qui s’est tenue à Genève. Cette dernière a en effet affirmé que la décision d’arrêter les essais cliniques sur les patients hospitalisés. Souffrant du nouveau coronavirus ne concernait pas l’évaluation. Ou l’usage de cet antipaludée en tant que traitement curatif de la maladie due au Covid-19.
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