Didier Raoult : son avocat brise la glace

Le vingt-deux décembre dernier, Fabrice Di Vizio, avocat du célèbre infectiologue marseillais Didier Raoult, a annoncé avec détermination qu’une plainte avait été déposée devant le parquet de Paris au nom du directeur de l’IHU Méditerranée Infection de marseille contre Patrick Bouet; l’homme fort de l’échelon national de l’Ordre des médecins pour harcèlement.

Cette décision fait suite à la plainte déposée par l’Ordre national des médecins contre 6 praticiens reconues du monde académique; dont la star mondiale de la microbiologie Didier Raoult et le professeur émérite Christian Perronne. Questionné par nos confrères de RT France; l’avocat du professeur Raoult a justifié avec plus de précision cette nouvelle plainte en précisant qu’en avril dernier «un communiqué de presse visant explicitement et implicitement le grand champion de l’Hydroxychloroquine» avait été publié.

suivi en juillet dernier par un signalement au conseil départemental de la région PACA de l’Ordre des médecins; qui a par la suite poursuivi le Pr Didier Raoult; accompagné dans sa démarche par le Conseil national de l’Ordre des médecins; «le tout au milieu de cinq ou six autres professionnels de santé dont on se demande quel est le lien», fustige Fabrice Di Vizio.

DIDIER RAOULT : ME FABRICE DI VIZIO, L’AVOCAT DU PROFESSEUR, ROMPT LE SILENCE

Selon ses dires, le cnom est un lâche»; qui a eu «envie de montrer les muscles». Il s’agirait notamment, pour lui, d’une politique pragmatique de peur; de terreur menée par l’Ordre national des médecins qui a été absent sans excuse valable de cette épidémie»; et «n’a jamais rien dit contre le directeur général de la Santé Jérôme Salomon et l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn».

L’infectiologue marseillais, omniprésent dans les médias sociaux depuis le début de la crise sanitaire mondiale; a été mis en cause par le Conseil national de l’Ordre des médecins; pour sa défense du protocole thérapeutique à base de la chloroquine; et ses propos polémiques concernant la gestion de l’épidémie par les autorités sanitaires, tout comme les conflits d’intérêts liés à la recherche internationale sur les traitements du nouveau coronavirus.