Didier Raoult : ses détracteurs pensent tenir leur victoire, mais le contraire

Didier Raoult : Alors que la population espère beaucoup dans le vaccin pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, certains sceptiques doutent encore. Résultat d’une crise de confiance au centre de l’épidémie de covid-19. Le protocole thérapeutique à base de l’hydroxychloroquine; encore un exemple pour nous, est une des principales causes de la défiance et de la méfiance.

Le vingt-deux mai deux mille vingt; le grand Professeur Didier Raoult de l’infectiople de marseille est au téléphone avec Philippe Douste-Blazy; ancien ministre de la Santé. Les deux hommes viennent de lire l’étude clinique fraîchement publiée par la prestigieuse revue de recherche britannique The Lancet qui discrédite ouvertement l’usage du traitement à base de l’hydroxychloroquine pour la prise en charge des patients covid-19.

Alors que la france est à peine déconfiné, l’étude en question menée sur quatre-vingt-seize mille patients atteints du covid-19 à travers le globe enflamme les médias : l’étude conclut à la dangerosité du traitement à base de l’hydroxychloroquine. Le débat fait rage dans tout le pays depuis que le grand virologue de marseille a vulgarisé le nom de ce médicament utilisée depuis plusieurs décennies sans la moindre faille. Le jour de sa publication dans la revue The Lancet, ses détracteurs pensent être capable de remporter une victoire.

Didier Raoult : ce jour où ses détracteurs pensent tenir leur victoire, mais le contraire

L’éminent professeur marseillais juge immédiatement l’étude clinique foireuse. Mais le professeur Raoult n’est pas le seul à réagir; Philippe Douste-Blazy affirme avec conviction et insistance remettre totalement en cause l’étude du Lancet. Eh bien, la raison est très simple comme bonjour : « Les chiffres sont absolument incroyables.. » Parmi les malades atteints du virus, on trouve autant de fumeurs en Afrique qu’en Europe, autant de malades atteints d’hypertension artérielle faible à modérée partout au monde. Tout praticien sait bien que c’est impossible.

Pourtant, l’Organisation mondiale de la Santé ordonne immédiatement la suspension temporaire des études tandis que l’actuel ministre de la Santé suspend immédiatement l’usage du protocole thérapeutique à base de l’hydroxychloroquine- déjà interdit en ville -à l’hôpital de même que les seize études menés dans l’hexagone.