La publication d’une lettre du grand professeur marseille Didier Raoult; directeur de l’IHU Méditerranée Infection à une revue scientifique a pu laisser penser pour certains que la star mondiale de la microbiologie reconnaissait l’inefficacité de sa bithérapie, l’antipaludique, hydroxychloroquine et l’antibiotique azithromycine.
Tout commence le quatre janvier dernier par la publication sur le site de l’institut national américain pour l’information biologique moléculaire d’une réponse du professeur marseillais à un praticien; un certain Carlos Gustavo Wambier; qui demandait des précisions supplémentaires sur les données cliniques; ( mesure des charges virales); de son essai clinique datant de mars deux milles vingt sur l’efficacité thérapeutique annoncée du traitement à base de l’hydroxychloroquine et azithromycine. C’est essai clinique, citée plus de trois mille cinq cents fois après sa publication en mars dernier; qui avait bien pu laisser penser que l’association hydroxychloroquine/azithromycine fonctionnait bien et efficacement pour lutter contre le nouveau coronavirus.
Dans leur réponse à Carlos Gustavo Wambier, le grand professeur marseillais et ses proches collaborateurs de l’infectiopole de marseille indiquent que « les besoins en services de soins en oxygénothérapie, les patients en attente de transfert en réanimation et les décès n’ont globalement pas varié de manière significative d’un groupe à l’autre. » Cette phrase était d’abord passée inaperçue avant que le virologue Thibault Fiolet ne publie cette lettre sur les plateformes de partages avec ses mots: « Le Professeur Raoult […] écrit lui-même que leur premier essai clinique non randomisé montre que l’hydroxychloroquine; n’a AUCUNE efficacité sur la mortalité ou pour réduire le transfert en soins intensifs ».
Didier Raoult : non, le professeur n’a pas admis que l’HCQ était inefficace