
L’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, s’est retrouvé au centre d’une polémique acharnée. Si les critiques ont fusé de tous côtés, nuit et jour, lorsqu’elle a décidé d’entrer dans la course aux élections municipales 2020. En tant que tête de liste La République en marche. La principale intéressée a également causé du tort à certains proches du Parti présidentiel bien avant cet épisode de crise sanitaire.
La femme d’Yves Lévy a occupé le poste de ministre de la Santé pendant 3 ans. Un poste extrêmement prestigieux qu’Agnès Buzyn a finalement abandonné en février dernier. Le jour où elle a dû remplacer l’ancien candidat à la mairie de Paris Benjamin Griveaux. Si Agnès Buzyn a succédé à Marisol Touraine ou Roselyne Bachelot au poste de ministre de la Santé. C’est avant tout grâce au secrétaire général adjoint de la présidence de la République de 2012 à 2014 Nicolas Revel, qui aurait soufflé son nom à l’actuel président de la République Emmanuel Macron.
Nommé directeur de cabinet du chef du gouvernement lors du dernier remaniement ministériel. Nicolas Revel connaît bien le locataire de l »Élysée, à qui il n’hésite pas pour autant à livrer ses idées et réflexions ». Comme l’a affirmé Le Point. S’il a tout misé sur l’ancienne ministre de la Santé au départ, celui qui a été secrétaire général adjoint du Palais présidentiel de 2012 à 2014. Aurait finalement déchanté « lorsque la femme politique a caressé l’idée de devenir tête de liste La République en marche aux élections européennes. En plein pilotage de la loi santé », a précisé le magazine. Il n’aurait pas supporté ses « caprices d’enfant gâtée ». « On est là pour servir la cinquième république », a annoncé Nicolas Revel en petit comité.
Agnès Buzyn dans l’œil du cyclone.