Nagui a vécu, ainsi que tant de gens, des périodes de carrière délicates et décourageantes, et la révocation de son contrat avec «Nulle par...
Nagui a vécu, ainsi que tant de gens, des périodes de carrière délicates et décourageantes, et la révocation de son contrat avec «Nulle part ailleurs» sur «Canal+» 22 an auparavant en serait la plus dure. Au fait, c’est lui-même qui l’avait confirmé auprès du «Parisien» : «Je ne bosse pas pendant un an et demi, mais j’ai toujours des gens qui travaillent à Air Production. Jusqu’au jour où mon comptable me dit qu’il faut déposer le bilan. En 2006, RTL me vire. Sans avoir de pensées suicidaires, je me dis que le plus simple, ça serait que j’ai un accident mortel de voiture».
Mais l’animateur, qui a vu le jour le 14 novembre 1961 en Égypte, à Alexandrie plus précisément, n’étais pas resté bras croisés: «Un jour, j’ai un rendez-vous à France 2 pour présenter quinze projets. Après une heure et demie, le patron de la chaîne laisse sa secrétaire m’annoncer que je ne serai finalement pas reçu. Il ne se déplace même pas… Dans le parking, je suis en larmes. J’ai 42 ans et je pense être has been pour l’éternité. Mon téléphone ne sonne plus. Plus personne ne me répond. La seule qui m’a soutenu, c’est Mélanie, ma femme. Elle me disait de ne rien lâcher».
De nos jours, cette figure qui compte parmi les les animateurs les plus populaires du paysage audiovisuel français, se montre prudent des licenciements. Il sait, par ailleurs, assez bien que ce secteur n’est pas trop garanti et qu’il est fort probable que l’on se fasse licencier à tout moment: «Je sais que j’ai une chance incroyable. Tous les matins je me dis Merci la vie».
Ce docteur en lettres (décroché à l'université de Paris) garde sa dignité dans le secteur audio-visuel grâce notamment aux succès de ses émissions telle «Taratata». Il avait dit sur ce contexte: «Dans notre cuisine avec le réalisateur Gérard Pullicino, on rêvait d’entendre Michel Berger et Serge Gainsbourg. Mélanger leurs chansons et se tromper dans les notes. Personne ne voulait nous produire. J’ai dû créer ma société (NDLR: Air Prod) qui a perdu de l’argent pendant un an et demi. Et puis “Taratata” a survécu à plusieurs arrêts. C’est la preuve qu’il ne faut rien lâcher, jamais». Très Récemment, «Capital» a révélé que Nagui avait récolté au moins un million d’euros.
Probablement le tronçon de l’époux de l'animatrice Marine Vignes, avec laquelle il a une fille, dans «Banijay Group» vient d’être racheter par la société elle-même. En fin 2018, il retenait 5,3 % du capital du groupe de Stéphane Courbit. Une contribution qui égalait 23 millions d’euros. Finalement, le cours de l’action de «Banijay» a connu un haussement impressionnant. Quatre ans auparavant, le groupe valait 465 millions d’euros et l’année dernière il a fait plus d’un milliard d’euros. Et c’est là que cette figure incontournable de «France 2» avait lancé sur le marché sa partie de, à savoir 0,1 % du capital de la société. Une vente qui avait alors permis à «l’animateur préféré des Français» d’accéder au club des millionnaires. En plus il bénéficie également d’autres budgets comme son solde sur «France Télévisions».
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