Quand 2 monuments de la chanson ont une personnalité à part et un fort caractère, il n'est pas rare que cela fasse éclater des étincelle...
Quand 2 monuments de la chanson ont une personnalité à part et un fort caractère, il n'est pas rare que cela fasse éclater des étincelles v. C'est ce qui s'est passé pour deux monstres sacrés de la chanson francophone, Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg, qui fait l'objet d'un documentaire inédit diffusé sur l'antenne de France 4 ce cinq avril 2022.
Si les deux stars ont collaboré plusieurs fois et ont fini par devenir des amis professionnels et personnels, l'entente n'était pas toujours au beau fixe entre Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg.
D'autant plus lorsque le mari de Françoise Hardy enchaînait sans interruption les séances de photographie et les enregistrements de chansons, comme ce fut le cas à la fin des années mille neuf cent soixante-dix :
"J’ai essayé de faire un disque durant le tournage de Malevil, de Christian de Chalonge. On se battait dans le studio. C’était effrayant. Gainsbourg disait : 'C’est moi qui ai écrit ça.' Lanzmann (le parolier Jacques Lanzmann, criait : 'C’est moi !' Et moi, j’ajoutais : 'Ah non, c’est moi !'", s'est-il remémoré, en février 2020, dans les colonnes de Paris Match.
Pour apaiser les tensions entre les deux vedettes de la chanson et se rabibocher leurs différends ne duraient semble-t-il jamais bien longtemps, Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg avaient en effet une technique à eux :
"Heureusement, on se réconciliait avec des caisses de sancerre", a raconté Jacques Dutronc à l'hebdomadaire. En 2015, sur les ondes d'Europe 1, Jacques Dutronc avait déjà évoqué sa relation très singulière avec son "ami-ennemi" Serge Gainsbourg :
"C'est Françoise qui me l'a fait rencontrer. Je le détestais. Mais c'était réciproque ! C'est pour ça que je le détestais, puisqu'il me détestait", a-t-il confié. Et de noter : "C'est comme sur scène, si on ressent que les gens vous aiment, on les aime."
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